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LA PAIX
01/05/2006 02:41
Il était une fois, un roi qui avait offert un prix à l'artiste qui ferait la peinture de la plus belle image de la paix.Plusieurs artistes ont essayé. Le roi a regardé les images, mais il n'en aimait seulement deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.
La première image était un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus il y avait un ciel bleu avec quelques noages blancs. Tous ceux qui ont vu cette peinture ont pensé que c'était l'image parfaite de la paix.
L'autre peinture avait des montagnes aussi. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et le sommet sans arbre. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs.
À côté de la montagne, il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.
Mais quand le roi a regardé, il a vu derrière la chute, un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu de ce remous d'eau, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.
D'après vous, quelle image a remporté le prix?
Le roi a choisi la seconde. "Parce que, expliqua le roi, la paix ne veut pas dire d'être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble ou de gros travaux. La paix veut dire d'être au milieu de toutes ces choses et d'être toujours calme dans votre cœurs
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Deux frères étaient paysans
28/04/2006 18:59
Or le fils ainé avait toujours de plus belles récoltes que son frère. Il ramenait souvent dans sa grange, des graines étranges qu'il cachait dans un coffre qu'il fermait à clé.
Son frère jaloux, l'épiait, et se dit :
"Ce doit être des graines magiques que mon frère utilise pour avoir de si bonnes récoltes. Je vais toutes les voler et les semer et on verra bien qui de nous deux aura la plus belle récolte".
Quelques temps plus tard, les graines se mirent à germer puis à pousser rapidement, tellement rapidement qu'elles envahirent tout son terrain en un rien de temps. Mais ce n'était pas une céréale magique qui poussait mais des ronces épaisses et très épineuses et bientôt, il ne pût pénêtrer dans son champs.
Alors qu'il se morfondait sur son sort, son frère vint le trouver et lui dit : "Pauvre de toi, tu a cru en la facilité et tu récoltes la difficulté.
Tu as volé les graines que je ramassais pour éviter qu'elles ne détruisent nos récoltes.
Ton avidité a été plus fort que ton courage.
Il en est de même pour tout.
Si tu ne sais pas l'origine d'une phrase, ne la répète pas. Tu sèmerais alors peut-être des mensonges et tu pourrais récolter de la haine. De même, si tu ne connais pas la profondeur d'un sentiment, n'en parle pas. Tu sèmerais alors des émotions d'espoir et tu pourrais récolter des flots de tristesse.
En toutes choses, vérifie d'abord la qualité de ce que tu sèmes et alors tes récoltes seront belles, abondantes et te nourriront pour toujours".
Semez de bonnes graines d'amour, la récolte sera le bonheur.
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une jolie histoire pour toi
25/04/2006 19:30
Un jour, une femme sort de sa maison et voit 3 vieillards avec de longues barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas.
Elle leur dit "Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il -vous -plait entrez et je vous donnerai quelque chose à manger."
"Est-ce que l'homme de la maison est là ?" ont-ils demandé. "Non, il est sorti. " Leur répondit-elle, "alors nous ne pouvons pas entrer", ont-ils répondu.
En soirée lorsque son mari arrive à la maison, elle lui dit ce qui s'était passé.
"Va leur dire que je suis à la maison et invite-les à entrer !" dit-il à sa femme. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison. "Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison," ont-ils répondu. "Et pourquoi ? , a-t-elle voulu savoir.
Un des vieillards lui expliqua : "Son nom est Richesse," dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, "Lui c'est Succès et moi je suis Amour."
Il a alors ajouté, "Retourne a la maison et discute avec ton mari pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison."
La femme retourne à la maison et dit à son mari ce qui avait été dit. Son mari était ravi. "Comme c'est agréable!!", dit-il. "Puisque c'est le cas, nous allons inviter Richesse.
Sa femme n'était pas d'accord. "Mon cher, pourquoi n'inviterions-nous pas Succès ?"
Leur belle-fille qui était dans une autre pièce, entendit leur conversation, elle sauta sur l'occasion pour faire sa propre suggestion "Ne serait-il pas mieux d'inviter Amour ? La maison sera alors remplie d'amour!"
Tenons compte du conseil de notre belle-fille" dit le mari à sa femme. "Sort et invite Amour à être notre invité."
La femme sort et demande aux 3 vieillards, "Lequel d'entre vous est "Amour"? Elle lui dit, s'il -vous- plait entre et soit notre invité." Amour se lève et commença à marcher vers la maison. Les 2 autres se lèvent aussi et le suive.
Étonnée, la dame demande à Richesse et Succès : "J'ai seulement invité Amour. Pourquoi venez-vous aussi?"
Les vieillards lui répondirent ensemble : "Si vous aviez invité Richesse ou Succès les deux autres d'entre nous serions restés dehors, mais puisque vous avez invité "Amour", partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et du "Succès" !!!!
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La corde invisible
27/04/2006 19:44
Un paysan avec 3 de ses ânes se rendait au marché pour vendre sa récolte. La ville était loin et il lui faudrait plusieurs jours pour l'atteindre. Le premier soir, il s'arrête pour bivouaquer non loin de la maison d'un vieil hermite. Au moment d'attacher son dernier âne, il s'aperçoit qu'il lui manque une corde. Si je n'attache pas mon âne se dit-il demain, il se sera sauvé dans la montagne! Il monte sur son âne après avoir solidement attaché les 2 autres et prend la direction de la maison du vieil hermite. Arrivé, il demande au vieil homme s'il n'aurait pas une corde à lui donner. Le vieillard avait depuis longtemps fait voeux de pauvreté et n'avait pas la moindre corde, cependant, il s'adressa au paysan et lui dit: "Retourne à ton campement et comme chaque jour fait le geste de passer une corde autour du cou de ton âne et n'oublie pas de feindre de l'attacher à un arbre." Perdu pour perdu, le paysan fit exactement ce que lui avait conseillé le vieil homme. Le lendemain dès qu'il fût réveillé, le premier regard du paysan fût pour son âne. Il était toujours là! Après avoir chargé les 3 baudets, il décide de se mettre en route, mais là, il eut beau faire, tirer sur son âne, le pousser, rien n'y fit. L'âne refusait de bouger. Désespéré, il retourne voir l'Hermite et lui raconte sa mésaventure. "As-tu pensé à enlever la corde?" lui demanda-t-il. "Mais il n'y a pas de corde!ü" répondit le paysan. "Pour toi oui mais pour l'âne..." "Le paysan retourne au campement et d'un ample mouvement, il mime le geste de retirer la corde. L'âne le suit sans aucune résistance. ..................................................... Ne nous moquons pas de cet âne. Ne sommes-nous pas, nous aussi, esclave de nos habitudes, pire, esclave de nos habitudes mentales? Demandez-vous quelle corde invisible vous empêche de progresser...
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Tirer avantage d'une situation
27/04/2006 19:29
Il était une fois deux frères, Tham et Hiên. À peine avaient-ils atteint l'adolescence que leurs parents moururent. Ils laissaient aux deux frères la maison des ancêtres, simple mais spacieuse, quelques champs, ainsi qu'une parcelle de bois et une petite cabane.
Tham était cupide, avare et orgueilleux. Hiên était bon, serviable et généreux. Quand les deux frères songèrent à se marier, Tham chercha l'épouse la plus riche possible, tandis que Hiên chercha une épouse selon son cour, douce et aimante.
Sitôt les noces terminées, Tham vint voir son frère et lui dit : "maintenant que nous avons chacun une épouse, la maison est trop petite pour nous deux. Comme je suis l'aîné, il est normal qu'elle me revienne. Mais je suis généreux, et je ne te laisserai pas sans rien. Tu prendras donc la petite cabane et le lopin de terre qui l'entoure. Tu es travailleur, tu pourras aisément la réparer et exploiter ton champ. " Hiên baissa la tête et alla parler à sa femme.
La petite cabane était dans un piteux état et la minuscule parcelle était dure et rocailleuse. Seul, tout au bout du champ, trônait un carambolier majestueux et encore plein de vigueur malgré son âge. Ses frondaisons ombrageaient la cabane et, en le voyant, Hiên songea qu'au moins, les Dieux ne l'avaient pas abandonné.
Hiên et sa femme travaillaient très dur mais ce qu'ils gagnaient ne suffirait pas à nourrir une famille, or la jeune femme attendait son premier enfant. Un soir que Hiên désespérait, sa femme le tira par la manche pour l'entraîner dehors. " Regarde le carambolier, dit-elle. Il croule sous les fruits. Bientôt je pourrai les cueillir et les vendre au village. Il y a toujours de l'espoir. "
Mais le lendemain, alors qu'il partait vers la forêt, Hiên aperçut un grand oiseau au plumage de feu qui était posé sur l'arbre et qui piquait les caramboles. " Bel oiseau, tu devrais avoir pitié de nous. Ces caramboles sont tout ce qu'il nous reste, si tu nous les enlèves, nous n'aurons plus rien ! " Hiên ne savait pas que le bel oiseau était le légendaire Phénix. Aussi fut-il très surpris quand l'oiseau se tourna vers lui et lui répondit : " Je ne serai pas un ingrat, et vous serez largement récompensés pour m'avoir permis de picorer ces caramboles. Demande à ta femme de coudre un sac et revient me voir sur le carambolier demain matin. "
Le lendemain Hiên se tint sous le carambolier, son sac à la main. Il entendit un bruit de plumes, leva la tête et aperçut le phénix qui se régalait encore des caramboles. L'oiseau le prévint alors : " ouvre ton sac et place-le sous l'arbre ". Hiên obtempéra : au fur et à mesure que l'oiseau digérait les fruits, il lâchait dans le sac des pierres précieuses, des diamants et des pépites d'or. Avant même que le sac ne soit rempli, Hiên alerta le Phénix : " Arrête bel oiseau ! J'ai déjà bien plus qu'il ne me faut pour vivre. Je te remercie. Tu as été trop bon pour moi. "
Le Phénix reconnut la sagesse du jeune paysan et lui dit alors : " Si à nouveau la misère frappe à ta porte, regarde ce carambolier et tu te souviendras que le désespoir n'est jamais complet, qu'il existe toujours une solution cachée et que je ne serai pas loin si tu as besoin de moi. "
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Ce conte populaire recèle une grande vérité : la richesse n'est pas dans le nombre des numéraires, mais dans la possibilité de compter sur notre force, notre imagination, notre intelligence, notre créativité. Ces dons sont exploitables à l'infini ! Pour s'enrichir, il suffit de savoir tirer d'une situation donnée tous les avantages possibles.
Certes le carambolier est le Phénix sont providentiels, mais le bel oiseau n'a pas daigné parler au méchant frère. C'est à Hiên qu'il s'est adressé. Cela signifie que la chance ne sourit qu'à ceux qui entreprennent, qui sont courageux, persévérants, confiants dans leur capacité de réussir et qui ne rejettent pas la responsabilité de leur situation sur le Destin en accusant la fatalité.
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la jarre abîmée
27/04/2006 19:00
Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres,
suspendues aux deux extrémités d'une pièce de bois
qui épousait la forme de ses épaules.
L'une des jarres avait un éclat, et,
alors que l'autre jarre conservait parfaitement
toute son eau de source jusqu'à la maison du maître,
l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse
cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels,
chaque jour, le porteur d'eau ne livrait
qu'une jarre et demie d'eau à chacun de ses voyages
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle,
puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction
du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte
de son imperfection et se sentait déprimée
parce qu'elle ne parvenait à accomplir
que la moitié de ce dont
elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait
comme un échec permanent,
la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau,
au moment où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser".
"Pourquoi?" demanda le porteur d'eau.
"De quoi as-tu honte?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de
ma cargaison d'eau à notre maître,
pendant ces deux ans,
à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau.
Par ma faute, tu fais tous ces efforts,
et, à la fin, tu ne livres que la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète
de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession,
répondit: "Pendant que nous retournons à la maison
du maître, je veux que tu regardes les fleurs
magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin,
au long de la colline, vit de magnifiques fleurs
baignées de soleil sur les bords du chemin,
et cela lui mit du baume au coeur.
Mais à la fin du parcours,
elle se sentait toujours aussi mal
parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre
"T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belle fleurs
que de TON coté,
et presque aucune du côté de la jarre parfaite?
C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau,
et j'en ai tiré parti.
J'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin,
et, chaque jour,
tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir
de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître.
Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver
des fleurs aussi fraîches et gracieuses."
Morale de l'histoire:
Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts.
Nous somme tous des jarres abîmées.
Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse,
d'autres ne brillent pas par leur intelligence,
d'autre trop grands, trop gros ou trop maigres,
certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont des éclats,
les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont,
et voir ce qu'il y a de bien en eux.
Il y a beaucoup de positif partout.
Il y a beaucoup de bon en chacun de vous.
Ceux qui sont flexibles ont la chance
de ne pas pouvoir être déformés.
Souvenez-vous d'apprécier tous les gens
si différents qui peuplent notre vie!
Sans eux, la vie serait bien triste.
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FAITES-LE MAINTENANT
27/04/2006 18:54
"Et si ce lendemain que je pense déjà acquis ne devait pas venir ? Et si demain était mon dernier jour ?" Cette pensée envahissait l'esprit de Marthe, une vieille dame de 85 ans, veuve et seule dans son grand appartement chargé de souvenirs. Elle y songea toute la nuit, se retourna 1.000 fois dans son lit vide, rongea cette pensée comme un os, la roula dans son esprit si longtemps qu'elle en fit un galet, une pierre de sagesse. Au matin, elle avait pris sa résolution : "je vais vivre chaque journée comme si c'était la dernière. Voilà la seul et véritable manière de goûter la vie." Aujourd'hui, Marthe lit davantage et passe beaucoup moins de temps à épousseter les meubles ! Elle admire les fleurs de son jardin sans trop se soucier des mauvaises herbes qui pointent ici et là. Elle invite ceux qu'elle aime et n'attend pas pour les voir qu'ils l'invitent. Quand elle reçoit, elle sort ses plus belles tasses sans avoir peur de les salir ou de les casser. Elle porte enfin la belle veste de cachemire rouge que ses petits enfants lui ont offert pour Noël. Elle la met même pour aller au marché, avec une goutte de son meilleur parfum. Surtout, surtout, Marthe a cessé de dire : "Je ferai cela un jour, quand j'aurai le temps !" Maintenant elle dit : "Si cela vaut la peine de le faire, je le fais MAINTENANT"
............................................................. Vous aussi, comme Marthe, réfléchissez à ce que vous feriez si jamais on vous disait : "aujourd'hui est ton dernier jour". Vous constaterez que les priorités émergent naturellement, que beaucoup de choses rentrent dans l'ordre et que le superflu s'élimine. N'attendez pas le jour où une tragédie vous obligera à reconsidérer les priorités de votre vie. "L'avenir à chaque instant presse le présent d'être un souvenir."
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la soupe de cailloux
25/04/2006 17:06
Pendant une grande famine du moyen-âge, un homme arriva dans un petit village.
On lui dit "Passez votre chemin, Monsieur il n'y a rien à manger ici". Les habitants cachaient leurs réserves de nourriture et ne voulaient pas les partager.
"Oh mais je ne demande rien à manger, j'invite tous ceux qui le veulent à manger de la bonne soupe ce soir".
Et, joignant le geste à la parole, il découvrit un grand chaudron. Il demanda un coup de main pour le sortir de son chariot. Il était incroyablement lourd.
"Il y a tout ce qu'il faut là-dedans dit-il, j'ai juste besoin d'eau".
On lui apporta de l'eau et il l'installa au-dessus d'un grand feu.
La nouvelle fit bientôt le tour du village.
Tout le monde regardait de derrière sa fenêtre.
L'homme demanda: "Savez-vous qui pourrait nous donner un peu de choux? C'est tellement meilleur avec des choux!"
Un jardinier s'avança: il avait un choux qu'il avait caché. Il le donna volontiers pour avoir autant de soupe qu'il en voulait.
"Maintenant, si nous avions un morceau de boeuf salé, cela ferait une soupe de roi!"
Le boucher s'exécuta, trouvant un morceau de boeuf salé qu'il avait dans sa réserve.
Oignons, patates, carottes, champignons... il continua à "améliorer" ainsi sa soupe magique.
Quand vint l'heure de la déguster, elle était délicieuse et tout le monde en eut le ventre plein.
Et l'homme passa au village suivant...
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Morale de l'histoire? Ce que l'on ne peut pas faire seul, on peut le réaliser à plusieurs. Et en participant, en partageant ce qu'on a avec les autres, loin de s'appauvrir, on s'enrichit.
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avoir peur de demander aux autres....
24/04/2006 02:15
Un représentant crève un pneu en rase campagne. Il ouvre son coffre cherche son cric... en vain. Pas de cric. Comme il est sur une petite route de campagne, en plein mois de juillet il se dit que personne ne va passer par là pour le secourir. Il décide de se rendre au village le plus proche, dont il voit le haut du clocher au loin, pour emprunter un cric. Le chemin est long, il fait chaud, et en route, il se dit: "Est-ce qu'il vont seulement avoir un cric à me prêter ?" Il avance encore, et, tout transpirant, se dit : "Et je connais les gens du coin, ils n'aiment pas les étrangers !" Il marche encore, et se dit : "Ils ne me connaissent pas, vont-ils seulement vouloir me le prêter, ce cric ?" Et il continue ainsi, s'imaginant les scénarios les plus désagréables, étant pris à parti par les villageois qui trouvent louche qu'il veuille emprunter un cric, proposant de l'acheter, personne ne voulant lui en vendre un, etc. etc. Il s'approche du village, de plus en plus énervé intérieurement, se met sur la place du village, et hurle : "Eh bien, puisque c'est comme ça, votre cric, vous pouvez vous le garder !!!"
Combien de fois nous imaginons-nous ainsi des objections qui ne seront jamais levées, des craintes sans fondement, et combien de fois, n'osons-nous pas demander par peur d'être rejeté ?
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l'arbre à soucis
24/04/2006 01:37
Un jour, j'ai retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange. Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l'âme et, pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux camion refusait de démarrer.
Je le reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet. Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta brièvement à un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci de ses mains.
Lorsqu'il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
Lorsqu'il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l'arbre, la curiosité s'empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt.
« C'est mon arbre à soucis, » me répondit-il. « Je sais que je ne peux éviter les problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain, ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants. Alors, je les accroche à mon arbre à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison. Et puis, je les reprends le matin ».
« Ce qu'il y a de plus drôle », il sourit, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés.
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