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royaume des mots
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royaume des mots

VIP-Blog de royaume-des-mots
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/04/2006 02:13
    Modifié : 22/02/2009 22:22

    Fille (20 ans)
    Origine : maroc
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    [ pour toi ] [ poémes ] [ belles histoires ] [ divers ] [ bouquet de paroles ]

     

    PEUT ETRE.....

    19/04/2006 02:40

    PEUT ETRE.....


     

    Peut-être que Dieu veut que nous rencontrions quelques personnes qui nous font du mal avant de rencontrer LA bonne personne et ce, afin que quand nous rencontrerons LA bonne personne, nous sachions comment être reconnaissants pour ce cadeau.

    Quand la porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre ; mais souvent nous regardons si longtemps la porte fermée que nous ne voyons pas la porte qui s'est ouverte pour nous.

    Le meilleur ami est celui avec qui on peut s'asseoir sans jamais dire un mot et puis s'éloigner en se disant que cela était la meilleure conversation que nous ayons jamais eue.

    Il est vrai que nous ne savons pas la chance que nous avons d'avoir quelque chose jusqu'à ce que nous la perdions ; mais il est aussi vrai que nous ne savons pas ce que nous avons manqué jusqu'à cela arrive.

    Donner à une personne tout votre amour n'est jamais une assurance qu'elle vous aimera en retour. N'attendez pas d'amour en retour, attendez seulement que cela grandisse dans le coeur des autres. Même si cela ne se produit pas, soyez content tout de même que cet amour ait grandi dans le vôtre.

    ça prend seulement une minute pour remarquer quelqu'un, une heure pour l'apprécier et une journée pour l'aimer. Mais ça prend toute une vie pour oublier quelqu’un.

    Ne vous fiez pas aux apparences, elles sont souvent trompeuses. Ne vous basez pas sur la richesse, elle peut disparaître. Recherchez quelqu'un qui vous fait sourire car ça ne prend qu'un sourire pour illuminer une journée sombre. Trouvez la personne qui fait sourire votre coeur.

    Il y a des moments dans la vie où une personne vous manque tellement que vous voudriez la sortir de vos souvenirs pour la prendre réellement dans vos bras.

    Rêvez ce que vous voulez, allez où vous voulez aller, parce que vous n'avez qu'une seule vie et une seule chance de tout faire ce que vous avez envie de faire.

    Puissiez-vous avoir assez de bonheur pour vous rendre agréable, assez d'embûches pour vous rendre plus fort, assez de chagrin pour vous garder umain et assez d'espoir pour vous rendre heureux.

    Les gens les plus heureux ne sont pas nécessairement ceux qui ont le meilleur de chaque chose, mais ceux qui profitent simplement de tout ce qui vient sur leur voie.

    L'amour naît dans un sourire, grandit dans un baiser et meurt dans une larme.

    Quand vous êtes né, vous pleuriez et les gens autour de vous souriaient. Vivez votre vie de telle sorte qu'à votre mort vous soyez celui qui sourit et que tout le monde autour de vous pleure





     

     

    la puissance des mots

    19/04/2006 02:19

    la puissance des mots



    D'un mot on peu bâtir
    D'un autre anéantir
    Juste par l'idée de mort
    Qu'on peu y introduire...

    Tel un poison
    Calligraphiant nos maux
    Gâtant notre sang
    Malade
    Comme ces prêcheurs agueusiques.

    Avides
    Du pouvoir que les mots confèrent
    Car le mot est puissance
    Et exerce sa prière

    Meurtrière
    Qui cause tant de morts
    Pour ces quelques mots
    Au pouvoir assassin !

     







     

     

    Les couleurs de l'amitié !

    19/04/2006 01:54

    Les couleurs de l'amitié !



     

    Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite.

    Le vert affirma :
    Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l'espoir. J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.

    Le bleu prit la parole :
    Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.

    Le jaune rit dans sa barbe :
    Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.

    L’orange éleva sa voix  dans le tumulte :
    Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.

    Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :
    C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.

    Le pourpre se leva et parla dignement :
    Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.

    Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :
    Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.

    Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.

    Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :
    Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi. Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.

    La pluie poursuivit :
    Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.





     

     

    L'île des sentiments

    19/04/2006 01:11

    L'île des sentiments


    Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse... ainsi que tous les autres, y compris l’Amour.

    Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent. Seul l’Amour resta, attendant jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de disparaître, l’Amour décida de demander de l’aide.

    La Richesse passa près de l’Amour dans un bateau luxueux et l’Amour lui dit :
    "Richesse, peux-tu m’emmener ?"
    "Je ne le peux pas car j’ai beaucoup d’or et d’argent dans mon bateau et il n’y a pas de place pour toi."

    Alors l’Amour décida de demander à l’Orgueil qui passait dans un magnifique bateau :
    "Orgueil, je t’en prie, emmène moi."
    "Je ne peux pas t’emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau."

    Ensuite l’Amour demanda à la tristesse qui passait par là :
    "Tristesse, je t’en prie, emmène moi."
    "Oh Amour" répondit la Tristesse "je suis si triste que j’ai besoin de rester seule."

    Ensuite la Bonne humeur  passa devant l’Amour, mais elle était si heureuse qu’elle n’entendit pas qu’on l’appelait.

    Soudain une voix dit :
    "Viens, Amour, je t’emmène avec moi."
    C’était un vieillard qui l’avait appelé. L’Amour était si heureux et si rempli de joie, qu’il en oublia de lui demander son  nom. Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.

    L’Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir :
    "Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m’a aidé ?"
    "C’est le Temps" répondit le Savoir"

    "Le Temps ?", demanda l’Amour, "Pourquoi le Temps m’aurait-t’il aidé ?"
    Le Savoir plein de sagesse répondit :
    "Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie".







     

     

    la juste cause

    16/04/2006 20:18

    la juste cause



    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause...
    Tu es né hier, mon frère ... tu es né hier...
    Tu mourras demain, mon frère... demain...
    Tu oublies vite, mon frère... tu oublies vite...
    Ici ce n'est que passage, mon frère... ce n'est que passage...
    Beaucoup t’ont précédé, mon frère...beaucoup...
    Mais ils n'ont pas échappé, mon frère... pas échappé...
    Rappelle-toi, mon frère...rappelle-toi....
    D'autres te succéderont, mon frère...Mais ils n'échapperont pas...
    Dieu l’a voulu ainsi, mon frère... Dieu l’a voulu...
    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause...
    Regarde autour de toi, mon frère...regarde...
    Dieu t'a donné, mon frère...Dieu t'a donné...
    La fortune, mon frère...la fortune...
    Partage, mon frère...partage...
    La pauvreté, mon frère...la pauvreté
    La souffrance, mon frère... la souffrance...
    La maladie, mon frère...la maladie
    Prie, mon frère.... prie...
    Dieu t'aidera, mon frère...Il t'aidera
    Dieu t'a donné l'intelligence, mon frère... l'intelligence...
    Aide les autres, mon frère...aide les autres...
    Dieu t'a donné le pouvoir, mon frère... le pouvoir...
    N’en abuse pas, mon frère...n'abuse pas...
    Dieu t'a donné la réussite, mon frère... la réussite...
    Soit reconnaissant, mon frère...soit reconnaissant...
    Partage, mon frère...partage...
    Demain il sera trop tard, mon frère... trop tard...
    Pense à ceux qui t’ont précédé, mon frère... pense...
    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause...
    La pauvreté, mon frère...la pauvreté...
    La souffrance, mon frère...la souffrance...
    La faim, mon frère... la faim
    La maladie, mon frère... la maladie...
    La solitude, mon frère... la solitude...
    L'accident, mon frère... l'accident...
    Personne ne peut y échapper... Personne...
    Ah que tu oublies vite, mon frère... tu oublies vite...
    La vie te fait tourner la tête, mon frère...fait tourner la tête...
    Tu n’es rien, mon frère... rien...
    Tu mourras demain, mon frère...demain...
    Je suis la juste cause, mon frère... la juste cause...
    La fortune, tu la désires, mon frère... Dieu te la donnera...
    L'égoïsme viendra, mon frère...l'égoïsme...
    La vanité suivra, mon frère... la vanité...
    La jalousie te poursuivra, mon frère...la jalousie...
    Tu domineras, mon frère... tu domineras...
    Pour combien de temps, mon frère... pour combien de temps...
    Je suis là, mon frère... je suis là...
    Pense à moi, mon frère... pense à moi...
    Je suis la juste cause, mon frère... la juste cause...
    Oh, mon frère partage... partage, mon frère...
    Les fortunes se font et se défont....
    Dit-toi bien, mon frère, Dieu Seul est Maître...Dieu Seul...
    Il est encore temps, mon frère...il est encore temps...
    Demain il sera trop tard, mon frère... trop tard...
    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause...
    Personne sur cette terre ne pourra me soudoyer, mon frère... personne...
    Personne ne pourra m'acheter, mon frère... personne...
    Personne ne me fera changer d'avis... personne...
    Même les plus grandes fortunes n’y réussiront pas, mon frère...personne...
    Je suis la juste cause, mon frère... la juste cause...
    Ne va pas trop vite, mon frère... pas trop vite....
    Pense aux autres, mon frère...aux autres...
    Pense à demain, mon frère...à demain...
    Tout restera ici-bas, mon frère...tout...
    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause....
    Tu te crois fort, mon frère...fort...
    Tu te crois puissant, mon frère... puissant...
    Tu te trompes, mon frère...tu te trompes...
    Tu n'es rien, mon frère...rien...
    Personne... je te dis, personne, mon frère...
    Ne m'échappera...personne...
    Dieu l’a voulu ainsi, mon frère...Dieu l’a voulu ainsi...
    L'égalité devant Dieu, mon frère... l'égalité est là...
    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause...
    Pense à moi, mon frère... pense à moi...
    Chaque geste que tu feras, pense à moi, mon frère...
    Chaque pas que tu feras, pense à moi, mon frère...
    Dans ta gloire, mon frère... dans ta gloire, pense à moi...
    Dans ta réussite, mon frère...dans ta réussite, pense à moi
    Dans ta souffrance, mon frère... dans ta souffrance, pense à moi...
    Je suis la juste cause, mon frère...je suis la juste cause...
    Partage, mon frère... partage...
    Réfléchis, mon frère...réfléchis...
    Tu fais le mal, mon frère...le mal...
    Il est encore temps, mon frère... encore temps...
    Tu ne pourras jamais être le plus grand, mon frère...jamais
    Tu ne pourras jamais être le plus fort, mon frère...jamais....
    Tu ne pourras jamais être le plus riche, mon frère.... jamais...
    Ta fortune...ta puissance...ta force...ton intelligence...
    Ton pouvoir...tes fréquentations...tes amis... tes relations....
    Ta médecine... tes avocats... tes juges... ta science...tes sorciers...
    Personne je te dis, personne, mon frère...
    Personne ne sera là, mon frère...personne...
    Dieu Seul décidera, mon frère...Dieu Seul....
    Tu n'es rien, mon frère...tu n'es rien...
    Il est encore temps, mon frère... il est encore temps...
    N'attend pas demain, mon frère...n’attend plus...
    Arrête le mal, mon frère...arrête....
    Partage, mon frère...partage...
    Réconforte, mon frère...réconforte...
    Aide, mon frère... aide...
    Demain il sera trop tard..mon frère.... trop tard...
    Tu es né hier, mon frère...et tu partiras demain...
    Comme tu es venu.... seul et nu, mon frère... nu...
    Sans rien, mon frère...sans rien...
    Tes actions t'attendront dans la tombe, mon frère...dans la tombe...
    Ton corps que tu aimes tant, mon frère,...aimes tant...
    Subira demain l’assaut des vermines, mon frère...des vermines...
    Elles te couvriront de baisers voraces, mon frère...voraces...
    Jusqu’à ce que pourissent tes os, mon frère...tes os...
    Alors agis aujourd’hui, mon frère...agis...
    Ouvre tes yeux, mon frère...ouvre...
    Avant qu’ils ne se ferment à jamais, mon frère... à jamais...
    À jamais.
    Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause....

    La Mort ...





     

     

    L'autre côté de la pièce

    16/04/2006 20:03

    L'autre côté de la pièce


    C'est une belle journée ensoleillée. Je saute de mon lit avec joie, songeant déjà aux belles perspectives de la journée qui m'attend.
    J'avale avec empressement et appétit mon petit déjeuner, feuilletant négligemment mon journal, comme chaque matin.
    Quelques minutes après ma toilette, je suis prêt : aujourd'hui j'ai mis une cravate bleue foncée pour aller avec mon pantalon bleu nuit et trancher sur ma chemise rose.
    J'embrasse mon petit "bout de chou" de 9 mois qui gazouille et m'esquisse un sourire. Ma femme est déjà partie tôt ce matin au marché, où elle fait ses provision pour la semaine.
    Je donne quelques conseils à notre nouvelle employée de maison, puis je me dirige vers l'autre pièce pour sortir. Après avoir claqué la porte de la pièce derrière moi, tout à coup un trou noir je m'arrête, au seuil de ma maison, stupéfait : je ne suis pas "dehors" ! Je suis de "l'autre côté de la pièce", dans une autre pièce, sombre. Je ne peux plus, malgré tous mes efforts, rentrer chez moi et fuir.
    Cette pièce là, sombre et froide, se caractérise par un mur.
    Ce mur est recouvert, du sol au plafond, de petits casiers - tiroirs à rangement pour fiches.
    Un peu comme dans les bonne vieilles bibliothèques avec leurs lots de tiroirs et de fiches écornées, le tout classé par titre, par auteur, et par ordre alphabétique.
    Mais ici, ces casiers qui s'étendent à perte de vue dans toutes les directions ont des titres bien différents. Et m'approchant du mur, le premier casier était étiqueté distinctement "les personnes que j'ai aimées". Je l'ouvre et commence à parcourir les cartes.
    Et je le referme prestement avec un geste de recul, apeuré, choqué en réalisant que je connais chacun des noms inscrits sur ces cartes !

    Sans autre explication, je commence à comprendre ou je suis. Exactement où je suis.

    Cette pièce, sans vie, avec ses petits casiers est un catalogue exhaustif et sans complaisance, de ma vie. Ici sont inscrites les actions de chaque moment de ma vie, petites et grandes, avec un luxe de détail que ma mémoire ne pourrait jamais soutenir.

    Une sensation d'émerveillement et de curiosité, couplée à une crainte réelle, m'envahit quand je commence à explorer, ici et là, le contenu des casiers. Certains m'apportent de la joie, m'entraînent vers des doux souvenirs, d'autres vers de grandes hontes. Et je regarde derrière moi pour m'assurer instinctivement que personne d'autres ne les voient.
    Près d'un casier libellé "Amis" est accolé un autre marqué "Amis que j'ai trahis".
    Les titres allaient ainsi du plus banal au plus bizarre "Livres que j'ai lus", "Mensonges que j'ai dits", "Réconfort que j'ai donné", etc... certains sont tellement exacts que j'en sourie : "Grossièretés hurlées à mes frères". d'autres me font moins sourire : "Choses faites dans ma colère", "Choses dites à voix basse envers mes parents", "Salaates faits par ostentation", "charités faites par ostentation", "Engagements non tenus".
    C'est incroyable, les contenus ne cessent de me surprendre. Souvent il y a plus de cartes que je ne pensais. Quelques fois, moins que je ne l'espérais... Mais le souci de l'exactitude des détails m'impressionne.
    Je suis débordé, écrasé par l'énorme volume de ma vie. Comment a t-il été possible que j'ai pu avoir le temps, durant mes 40 années, pour écrire chacune de ces milliers, voire, millions de cartes ?
    Car chaque carte me confirme cette vérité....
    Chacune est écrite de ma main, avec mon écriture.......
    Chacune est dûment signée de ma main..

    Alors que j'ouvre le tiroir marqué, "Chansons que j'ai écoutées", je réalise que la profondeur des casiers diffèrent en fonction de leur contenu respectif.
    Ce casier-là est rempli de cartes, comme à l'étroit. Après l'avoir ouvert sur plus d'un mètre, je ne vois toujours pas le fond du tiroir. Je le referme alors brusquement, honteux, non pas tant de la qualité de la musique, mais à cause de l'énorme quantité de temps que représente ce tiroir.....

    Je vois plus loin un casier intitulé "Pensée lubriques", j'ai tout un coup un frisson dans le dos. J'ouvre à peine le tiroir, voulant ignorer sa profondeur, puis j'en retire une carte. En découvrant son contenue détaillé, je me sens défaillir. Le sol semble fuir sous mes pieds. Une sensation de dégoût et de honte me submerge au fur et à mesure que s'impose l'idée que de tels moments aient été notés.
    Alors une rage bestiale s'empare de moi. Une pensée domine le tout : "Nul ne doit voir ces cartes! Nul ne doit pénétrer dans cette pièce ! C'est à moi ! C'est mon intimité, mes gestes et pensées secrètes qui sont ici exposés ! Je vais tout détruire, tout brûler !"

    Et avec frénésie, j'ouvre grand le tiroir. Sa taille m'importe peu maintenant : je vais le vider et tout brûler. Mais en essayant de pencher le tiroir vers le sol, je n'arrive pas à déloger une seule carte. D'un geste désespéré je prends une carte comme pour la lire, et en essayant de la déchirer de toute mes forces, je m'aperçois que c'est aussi solide que l'acier..Décu et totalement désemparé je referme le tiroir. Ma tête penché sur mon bras, en appui sur le mur, tout en sueur, je pousse un long souffle d'épuisement et de lassitude. Le regard hagard...Et je vois...
    Le titre, fier, est "Les gens que j'ai instruits sur Allah".

    La poignée brillait beaucoup plus que les autres, comme plus neuf, moins utilisée. Je tire sur la poignée frénétiquement, mais tiroir s'ouvre à peine.... Les cartes qu'il contient se comptent sur les doigts d'une seule main...

    J'éclate je n’en peux plus, je tombe sur mes genoux et je pleure.
    A travers mes yeux pleins de larmes, les tiroirs semblent danser autour de moi. Je pleure de honte et de regret, en répétant fort : "Personne ne doit savoir l'existence de cette pièce". "Personne ne...."

    Une main mouillée me secoue l'épaule. "Réveille-toi" me dit ma femme. "Je faisais ma toilette et je t'ai entendu crier. De quelle pièce parlais-tu ?"
    Je la regarde longuement et lui dit : "rien, ce n'est rien, j'ai fait un mauvais rêve...un cauchemar...certainement...".




     

     

    l'ange de la mort

    16/04/2006 19:53

    l'ange de la mort


    Il était 4 h du matin
    Lorsque la mort frappa à la porte.
    Qui est-ce ? S'écria l'homme hébété.
    Je suis Izraël. Laisse-moi donc entrer!
    Alors l'homme se mit à trembler,
    Comme pris d'une fièvre subite.
    Il cria à sa femme endormie :
    Ne le laisse pas me prendre la vie !

    S'il vous plaît, O Ange de la mort !
    Laissez-moi, je ne suis pas encore prêt.
    Ma famille vit à mes dépens,
    De grâce, ton acte suspend .

    Déjà l'ange de la mort se tenait au seuil de sa porte.

     mon ami, l'ordre d'Allah ne peut être différé,
    Prépare-toi, pour la tombe,
    C'est pour maintenant.

    Je te couvrirai d'or,
    Mais épargne-moi la tombe sombre.

    Pourquoi as-tu peur, ô homme, de mourir selon le vœu d'Allah ?
    Viens, souris-moi et ne t'attriste point,
    Soit heureux de revenir vers Lui.

     ange j'ai honte de moi, je n'avais pas le temps de penser à Allah,
    Du matin au soir, je faisais ma richesse sans pensée pour ce moment.
    Aux ordres d'Allah, je n'ai point obéi,
    Tout comme jamais, cinq fois par jour, je n'ai prié.
    Les "Ramadhan" venaient, les "Ramadhan" passaient,
    Mais toujours sans mon repentir.
    Le Hajj fut déjà Faraz sur moi,
    Mais de mon argent, je ne voulus point me départir.
    La charité, j'ignorais,
    Mais l'usure et l'intérêt, je m'en accaparais.
    Mes engagements, j'oubliais.
    L’administration, je craignais,
    De ma foi, j'avais honte.
    Le blâme des mécréants m’effrayait.
    La détresse de mes frères m’ennuyait.
    Les artifices de ce monde m'attiraient.
    Les mécréants, j'imitais,
    Le champagne et le vin, j'appréciais.
    Les femmes m'attiraient.
    Malheur sur moi!
     ange, accorde-moi donc un sursis.

    J'ai peur, dit l'ange, que ce moment soit le dernier de ta vie .
    Ne sais-tu pas, qu'à la mort, goûtera chaque âme ?
    Tu as vécu dans ce monde et tes parents tu as négligé,
    Tandis que le mendiant, affamé, tu repoussais.
    Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits.
    Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi.
    Au lieu de procréer des musulmans,
    Tu as fait de tes enfants des mécréants.
    Riches, mais si pauvres !
    L'appel du muezzin, tu ignorais,
    Tout comme le Coran t'est étranger.
    Tes promesses ne furent jamais tenu,
    Et ton arme favorite était la calomnie.
    Tes employés, tu sous-payais,
    Et le fruit de leur travail, tu récoltais,
    Jamais partagé avec le pauvre ou l'orphelin.
    Les malades tu fuyais la compagnie.

     ange de la mort,
    Je sais, j'ai honte
    Que n'ai-je reçu de ta part,
    Des signes, quelques avertissements,
    De cette mort si imminente !
    Âme misérable, le Créateur y a pourvu.
    Point donc ne L'insulte, Il est parfait.
    Mais à Ses signes tu restais sourd et aveugle.

    Tes cheveux blancs t'annonçaient le retour...
    Ta vue faiblissante t'annonçait le retour...
    Ta force qui s'étiole t'annonçait le retour..
    Ton échine recourbée t'annonçait le retour...
    Voilà des avertissements suffisants,
    Pour des gens qui réfléchissent !
    Mais ta préoccupation se confinait à ce monde.

    Puisque le Coran tu as ignoré,
    Sache au moins alors, qu'il y était écrit
    Que ce monde n'est qu'un éclair devant l'éternité.
    Mais les avertissements du Coran, tu as dédaigné!
    Cesse de pleurnicher, O humain!
    Vers ton Créateur sera ton retour,
    Car ton âme je la prends maintenant.
    Le répit m'est interdit.

    Un cri de l'homme et sur le sol il s'affaissa.
    Son corps immobile, son visage éteint.
    Il semblait se reposer, du sommeil éternel.
    Son corps ne pouvait simplement plus exprimer
    La douleur alors toujours intense de l'âme qu'on arrache.

    La vie, des fois, peut réserver des surprises, mais jamais la mort.
    Car enfin, chacun sait bien, qu'il est né... pour un jour, mourir !







     

     

    encore des mots...

    16/04/2006 02:31

    encore des mots...


    La confiance ...
    "Il faut des années pour construire la confiance et quelques secondes pour la détruire".

    L'argent...
    "L'argent peut tout acheter sauf le bonheur".

    Ne blessez personne...
    "¨Ca prend seulement quelques secondes pour blesser quelqu'un, mais ça peut prendre des années à guérir".

    Vivez aujourd'hui...
    Il existe deux éternités qui peuvent vous écraser. Hier et demain. L'un est passé et l'autre n'existe pas encore ... Alors vivez aujourd'hui".

    Le mariage...
    Ne mariez pas une personne avec qui vous savez que vous aller pouvoir vivre. Mariez seulement quelqu'un sans qui vous ne pourriez pas vivre".

    Ceux qui partagent...
    "Une relation réussie ne se construit pas seulement avec des donneurs et des preneurs, mais avec des gens qui savent partager".







     

     

    Où est le bonheur ?

    16/04/2006 02:24

    Où est le bonheur ?


    Il est là dans nos coeurs
    Il est plein de douceur
    Il est fait de chaleur
    Qu'on sent de temps en temps!

    Il est tout près de nous
    C'est plus petit que tout
    On le voit après coup.
    Il se cache partout.

    Où est le bonheur ?
    Il est dans un sourire
    Le geste qui vient guérir
    Le rêve ou le désir
    Qu'on a de temps en temps !

    Il danse dans nos yeux
    Il chante si on le veut,
    Se fait silencieux
    C'est un clin d'oeil de Dieu

    Où est le bonheur ?
    Il est dans le soleil
    Le printemps qui s'éveille
    Il est dans les merveilles
    Qu'on voit de temps en temps.

    Il est dans les oiseaux
    La fleur ou le roseau
    Il résonne dans l'écho
    Du lac ou du ruisseau.

    Où est le bonheur ?
    Il est là dans nos mains
    Il n'est jamais très loin
    Il est sur le chemin
    Qu'on prend de temps en temps.

    Il est dans le présent
    Il se vit maintenant
    C'est de nous qu'il dépend
    Chaque jour en tout temps.







     

     

    jongler avec la vie

    16/04/2006 02:20

    jongler avec la vie


     Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles. Vous pouvez les appeler : Travail - Famille - Santé - Amis - Esprit . Vous jonglez avec ces balles. Vous comprendrez vite que le travail est une balle en caoutchouc ; si vous la laissez tomber, elle rebondit. Mais les quatre autres balles, Santé - Famille - Amis - Esprit, sont en verre. Si vous en laissez tomber une elle va, à coup sûr, rester par terre, à vos pieds, se fendre, s'abîmer ou même être brisée, fracassée, détruite. Elle ne sera plus jamais la même.

    Vous devez comprendre cela et être vigilant pour maintenir un équilibre entre chaque domaine de votre vie.

    Comment ?

    1. Ne sous-estimez pas votre valeur en vous comparant aux autres. C'est parce que nous sommes tous différents que chacun de nous est spécial.

    2. N'établissez pas vos buts en fonction de ce que les autres jugent important. Il n'y a que vous qui sachiez ce qui est important pour vous.

    3. Ne considérez pas comme acquise les choses les plus proches de votre coeur. Accrochez vous à elles, comme si votre vie en dépendait. Sans elles votre vie n'a pas de sens.

    4. Ne laissez pas votre vie vous glisser entre les doigts, en vivant dans le passé ou le futur. En vivant une journée à la fois, vous vivez TOUS les jours de votre vie.

    5. N'abandonnez pas quand vous avez encore quelque chose à donner. Rien n'est jamais perdu tant que vous essayez.

    6. N'ayez pas peur d'admettre que vous n'êtes pas parfait. c'est le fil fragile de notre imperfection qui nous relie les uns aux autres.

    7. N'ayez pas peur de prendre des risques. C'est en prenant des risques qu'on apprend à être courageux.

    8. Ne fermer pas votre vie à l'amour en disant que c'est imposible à trouver. Donner est la façon la plus rapide de recevoir l'amour. Le moyen le plus rapide de perdre l'amour, c'est de le retenir trop fort et le meilleur moyen de garder l'amour, c'est de lui donner des ailes.

    9. Ne traversez pas la vie en courant si vite que vous en oubliez, non seulement d'où vous venez, mais aussi où vous allez. 

    10. N'oubliez pas que le plus grand besoin émotionnel d'une personne est de se sentir apprécié.

    11. N'ayez pas peur d'apprendre. Le savoir n'a pas de poids, c'est un trésor que vous pouvez emmener partout avec vous.

    12. Faites attention à ne gaspiller ni le temps ni les mots. Ni l'un ni l'autre ne peuvent êtres récupérés.

    La vie n'est pas une course mais un voyage à savourer pas à pas.





     

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