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je suis le mot....
22/04/2006 03:43
Je ne suis pas là pour la frime.
Mais pour le plaisir de la rime.
Parfois dur, parfois doux,
Je suis le mot. Précieux bijou.
Collier de lettres soudées.
Pur reflet de vos pensées.
Je suis crié, chanté, murmuré.
Et glisse, sur le papier avec délice.
N’oubliez pas.. Le papyrus d’Osiris
Mémoire de l’homme disparu
Qui à vous, dévoile son vécu.
Mot à mot, dégustez moi. Mûr ou vert
De Dante, en passant par Voltaire.
Je suis moi ! Le mot ! Devenu roi.
Porteur de troubles et d’émoi .
A tous les temps. De tous les combats.
Employez moi ! je vous salue bien bas.
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NOTRE DESTIN
22/04/2006 03:13
Une à une nous grimpons les marches de notre destin
Bordées de fleurs et chardons que caresse l’air marin.
Cet escalier se balance au gré du sentiment qui le façonne
Il vibre sensible à la mélopée que notre cœur fredonne.
Viens, donne moi ta main, gravissons ensemble cet escadrin
A nous deux le vertige au dessus du vide deviendra divin
L’ire s’envole. Le souffle d’Éros a vaincu le ténébreux Erèbe
Laissant place à de beaux séraphins aux joues d’éphèbes.
Les alcyons aux ailes dépliées repoussent les embruns
L’alliance de la terre et de la mer essarte le long et précieux chemin
Il nous conduit doucement à la porte azurée du septième ciel.
Bel escalier de mon destin élève nous à la conquête de ton miel.
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toi et moi
22/04/2006 02:46
En vérité, nous sommes une seule âme moi et toi Nous apparaissons et nous nous cachons toi dans moi, et moi dans toi Voilà le sens profond de mon rapport avec toi,
Car il n'existe, entre moi et toi, ni moi, ni toi. Nous sommes le miroir et le visage à la fois, Nous sommes ivre de la coupe éternelle, Nous sommes le baume et la guérison, Nous sommes l'eau de Jouvence et celui qui la verse.
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L'écho du passé
21/04/2006 18:11
La crainte est de toutes les fêtes, Jamais un jour calme et serein. On ne connaît pas le préjudice du présent qui se projette, Jusqu’à ce qu’aujourd’hui devienne demain.
La journée passe le cœur léger dans l’écho du passé, On se demande quelle est cette résonance ! Il devient vite évident que le seul trophée, C’est le droit de supporter le présent et le lendemain en silence.
On traverse ce lendemain aussi, Et toute une série d’autres lendemains encore. Assez de lendemains pour se rendre compte abasourdi, Le plus beau lendemain ne rend pas la veille quand on vit avec un remords !
Ce qui est sûr , c’est la récompense accordée, Aujourd’hui elle est identique à celle d’hier. Ces fracas qui font résonner au présent l’écho du passé, Il n’y a pas de quoi en être fier.
On se rend compte dans cette angoisse, Ce ne sont pas que des lendemains ? Mais simplement un éternel aujourd’hui fugace, Face à son même ,face aux miroirs des humains.
On survit heure par heure à travers ce bourdonnement, Mais à la fin on a plus grand espoir. On commence à comprendre les règles malheureusement, Le bonheur de demain n’existe pas, c’est tout de suite jamais plus tard.
Alors traverser le chemin de l’existence, Comme une ombre je m’y refuse ! J’existe aujourd’hui et demain c’est une évidence, C’est ma seule et légitime excuse…
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le bonheur
21/04/2006 17:45
Si tu ne trouves pas le bonheur, c'est peut-être que tu le cherches ailleurs... Ailleurs que dans tes souliers. Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux. Mais, toi, tu ne vis pas chez eux. Tu oublies que chacun a ses tracas. Tu n'aimerais sûrement pas mieux leur cas.
Comment peux-tu aimer la vie si ton coeur est plein d'envie, si tu ne t'aimes pas, si tu ne t'acceptes pas?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute, c'est de rêver d'un bonheur trop grand. Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes: ce sont de toutes petites qui font les océans.
Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs. Ne le cherche pas non plus dans l'avenir. Cherche le bonheur dans le présent. C'est là et là seulement qu'il t'attend.
Le bonheur, ce n'est pas un objet que tu peux trouver quelque part hors de toi. Le bonheur, ce n'est qu'un projet qui part de toi et se réalise en toi.
Il n'existe pas de marchands de bonheur. Il n'existe pas de machines à bonheur. Il existe des gens qui croient au bonheur. Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît, à quoi te sert de briser ton reflet? Ce n'est pas ton miroir qu'il faut casser. C'est toi qu'il faut changer!
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DE MES MOTS
19/04/2006 03:30
J'ai mis une tranche de vie en texte, ce que j'aime ce que déteste, de simples mots qui me reflètent, donnant l'image d'une silhouette.
Parfois tranchante parfois douceur, mais qui t'explique ce que je pense, de l'être humain en décadence, de mes chagrins de mon bonheur.
Mais le plus important à lire quand tu trouveras cet élixir, se trouve inscrit entre les lignes, où tu t'épanches je m'imagine....
Il abreuvera peut-être ton coeur, qui recherchait de la douceur, et naîtra en pensé une fleur, d'où éclora notre bonheur.
Qui innondera de son amour, à la douce fragance qu'il distille, nos deux êtres qui jour après jour s'épanouissent le long du fil
du temps que je veux éternel, comme ce tableau, ces aquarelles, de ce monde que j'ai dessiné, de mes mots justes pour t'aimer...
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la puissance des mots
19/04/2006 02:19
D'un mot on peu bâtir D'un autre anéantir Juste par l'idée de mort Qu'on peu y introduire...
Tel un poison Calligraphiant nos maux Gâtant notre sang Malade Comme ces prêcheurs agueusiques.
Avides Du pouvoir que les mots confèrent Car le mot est puissance Et exerce sa prière
Meurtrière Qui cause tant de morts Pour ces quelques mots Au pouvoir assassin !
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la juste cause
16/04/2006 20:18
Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause... Tu es né hier, mon frère ... tu es né hier... Tu mourras demain, mon frère... demain... Tu oublies vite, mon frère... tu oublies vite... Ici ce n'est que passage, mon frère... ce n'est que passage... Beaucoup t’ont précédé, mon frère...beaucoup... Mais ils n'ont pas échappé, mon frère... pas échappé... Rappelle-toi, mon frère...rappelle-toi.... D'autres te succéderont, mon frère...Mais ils n'échapperont pas... Dieu l’a voulu ainsi, mon frère... Dieu l’a voulu... Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause... Regarde autour de toi, mon frère...regarde... Dieu t'a donné, mon frère...Dieu t'a donné... La fortune, mon frère...la fortune... Partage, mon frère...partage... La pauvreté, mon frère...la pauvreté La souffrance, mon frère... la souffrance... La maladie, mon frère...la maladie Prie, mon frère.... prie... Dieu t'aidera, mon frère...Il t'aidera Dieu t'a donné l'intelligence, mon frère... l'intelligence... Aide les autres, mon frère...aide les autres... Dieu t'a donné le pouvoir, mon frère... le pouvoir... N’en abuse pas, mon frère...n'abuse pas... Dieu t'a donné la réussite, mon frère... la réussite... Soit reconnaissant, mon frère...soit reconnaissant... Partage, mon frère...partage... Demain il sera trop tard, mon frère... trop tard... Pense à ceux qui t’ont précédé, mon frère... pense... Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause... La pauvreté, mon frère...la pauvreté... La souffrance, mon frère...la souffrance... La faim, mon frère... la faim La maladie, mon frère... la maladie... La solitude, mon frère... la solitude... L'accident, mon frère... l'accident... Personne ne peut y échapper... Personne... Ah que tu oublies vite, mon frère... tu oublies vite... La vie te fait tourner la tête, mon frère...fait tourner la tête... Tu n’es rien, mon frère... rien... Tu mourras demain, mon frère...demain... Je suis la juste cause, mon frère... la juste cause... La fortune, tu la désires, mon frère... Dieu te la donnera... L'égoïsme viendra, mon frère...l'égoïsme... La vanité suivra, mon frère... la vanité... La jalousie te poursuivra, mon frère...la jalousie... Tu domineras, mon frère... tu domineras... Pour combien de temps, mon frère... pour combien de temps... Je suis là, mon frère... je suis là... Pense à moi, mon frère... pense à moi... Je suis la juste cause, mon frère... la juste cause... Oh, mon frère partage... partage, mon frère... Les fortunes se font et se défont.... Dit-toi bien, mon frère, Dieu Seul est Maître...Dieu Seul... Il est encore temps, mon frère...il est encore temps... Demain il sera trop tard, mon frère... trop tard... Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause... Personne sur cette terre ne pourra me soudoyer, mon frère... personne... Personne ne pourra m'acheter, mon frère... personne... Personne ne me fera changer d'avis... personne... Même les plus grandes fortunes n’y réussiront pas, mon frère...personne... Je suis la juste cause, mon frère... la juste cause... Ne va pas trop vite, mon frère... pas trop vite.... Pense aux autres, mon frère...aux autres... Pense à demain, mon frère...à demain... Tout restera ici-bas, mon frère...tout... Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause.... Tu te crois fort, mon frère...fort... Tu te crois puissant, mon frère... puissant... Tu te trompes, mon frère...tu te trompes... Tu n'es rien, mon frère...rien... Personne... je te dis, personne, mon frère... Ne m'échappera...personne... Dieu l’a voulu ainsi, mon frère...Dieu l’a voulu ainsi... L'égalité devant Dieu, mon frère... l'égalité est là... Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause... Pense à moi, mon frère... pense à moi... Chaque geste que tu feras, pense à moi, mon frère... Chaque pas que tu feras, pense à moi, mon frère... Dans ta gloire, mon frère... dans ta gloire, pense à moi... Dans ta réussite, mon frère...dans ta réussite, pense à moi Dans ta souffrance, mon frère... dans ta souffrance, pense à moi... Je suis la juste cause, mon frère...je suis la juste cause... Partage, mon frère... partage... Réfléchis, mon frère...réfléchis... Tu fais le mal, mon frère...le mal... Il est encore temps, mon frère... encore temps... Tu ne pourras jamais être le plus grand, mon frère...jamais Tu ne pourras jamais être le plus fort, mon frère...jamais.... Tu ne pourras jamais être le plus riche, mon frère.... jamais... Ta fortune...ta puissance...ta force...ton intelligence... Ton pouvoir...tes fréquentations...tes amis... tes relations.... Ta médecine... tes avocats... tes juges... ta science...tes sorciers... Personne je te dis, personne, mon frère... Personne ne sera là, mon frère...personne... Dieu Seul décidera, mon frère...Dieu Seul.... Tu n'es rien, mon frère...tu n'es rien... Il est encore temps, mon frère... il est encore temps... N'attend pas demain, mon frère...n’attend plus... Arrête le mal, mon frère...arrête.... Partage, mon frère...partage... Réconforte, mon frère...réconforte... Aide, mon frère... aide... Demain il sera trop tard..mon frère.... trop tard... Tu es né hier, mon frère...et tu partiras demain... Comme tu es venu.... seul et nu, mon frère... nu... Sans rien, mon frère...sans rien... Tes actions t'attendront dans la tombe, mon frère...dans la tombe... Ton corps que tu aimes tant, mon frère,...aimes tant... Subira demain l’assaut des vermines, mon frère...des vermines... Elles te couvriront de baisers voraces, mon frère...voraces... Jusqu’à ce que pourissent tes os, mon frère...tes os... Alors agis aujourd’hui, mon frère...agis... Ouvre tes yeux, mon frère...ouvre... Avant qu’ils ne se ferment à jamais, mon frère... à jamais... À jamais. Je suis la juste cause, mon frère...la juste cause....
La Mort ...
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l'ange de la mort
16/04/2006 19:53
Il était 4 h du matin Lorsque la mort frappa à la porte. Qui est-ce ? S'écria l'homme hébété. Je suis Izraël. Laisse-moi donc entrer! Alors l'homme se mit à trembler, Comme pris d'une fièvre subite. Il cria à sa femme endormie : Ne le laisse pas me prendre la vie !
S'il vous plaît, O Ange de la mort ! Laissez-moi, je ne suis pas encore prêt. Ma famille vit à mes dépens, De grâce, ton acte suspend .
Déjà l'ange de la mort se tenait au seuil de sa porte.
mon ami, l'ordre d'Allah ne peut être différé, Prépare-toi, pour la tombe, C'est pour maintenant.
Je te couvrirai d'or, Mais épargne-moi la tombe sombre.
Pourquoi as-tu peur, ô homme, de mourir selon le vœu d'Allah ? Viens, souris-moi et ne t'attriste point, Soit heureux de revenir vers Lui.
ange j'ai honte de moi, je n'avais pas le temps de penser à Allah, Du matin au soir, je faisais ma richesse sans pensée pour ce moment. Aux ordres d'Allah, je n'ai point obéi, Tout comme jamais, cinq fois par jour, je n'ai prié. Les "Ramadhan" venaient, les "Ramadhan" passaient, Mais toujours sans mon repentir. Le Hajj fut déjà Faraz sur moi, Mais de mon argent, je ne voulus point me départir. La charité, j'ignorais, Mais l'usure et l'intérêt, je m'en accaparais. Mes engagements, j'oubliais. L’administration, je craignais, De ma foi, j'avais honte. Le blâme des mécréants m’effrayait. La détresse de mes frères m’ennuyait. Les artifices de ce monde m'attiraient. Les mécréants, j'imitais, Le champagne et le vin, j'appréciais. Les femmes m'attiraient. Malheur sur moi! ange, accorde-moi donc un sursis.
J'ai peur, dit l'ange, que ce moment soit le dernier de ta vie . Ne sais-tu pas, qu'à la mort, goûtera chaque âme ? Tu as vécu dans ce monde et tes parents tu as négligé, Tandis que le mendiant, affamé, tu repoussais. Tes filles chantent et dansent dans les boîtes de nuits. Tes fils se sont perdus avec des femmes sans vertu ni foi. Au lieu de procréer des musulmans, Tu as fait de tes enfants des mécréants. Riches, mais si pauvres ! L'appel du muezzin, tu ignorais, Tout comme le Coran t'est étranger. Tes promesses ne furent jamais tenu, Et ton arme favorite était la calomnie. Tes employés, tu sous-payais, Et le fruit de leur travail, tu récoltais, Jamais partagé avec le pauvre ou l'orphelin. Les malades tu fuyais la compagnie.
ange de la mort, Je sais, j'ai honte Que n'ai-je reçu de ta part, Des signes, quelques avertissements, De cette mort si imminente ! Âme misérable, le Créateur y a pourvu. Point donc ne L'insulte, Il est parfait. Mais à Ses signes tu restais sourd et aveugle.
Tes cheveux blancs t'annonçaient le retour... Ta vue faiblissante t'annonçait le retour... Ta force qui s'étiole t'annonçait le retour.. Ton échine recourbée t'annonçait le retour... Voilà des avertissements suffisants, Pour des gens qui réfléchissent ! Mais ta préoccupation se confinait à ce monde.
Puisque le Coran tu as ignoré, Sache au moins alors, qu'il y était écrit Que ce monde n'est qu'un éclair devant l'éternité. Mais les avertissements du Coran, tu as dédaigné! Cesse de pleurnicher, O humain! Vers ton Créateur sera ton retour, Car ton âme je la prends maintenant. Le répit m'est interdit.
Un cri de l'homme et sur le sol il s'affaissa. Son corps immobile, son visage éteint. Il semblait se reposer, du sommeil éternel. Son corps ne pouvait simplement plus exprimer La douleur alors toujours intense de l'âme qu'on arrache.
La vie, des fois, peut réserver des surprises, mais jamais la mort. Car enfin, chacun sait bien, qu'il est né... pour un jour, mourir !
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Où est le bonheur ?
16/04/2006 02:24
Il est là dans nos coeurs Il est plein de douceur Il est fait de chaleur Qu'on sent de temps en temps!
Il est tout près de nous C'est plus petit que tout On le voit après coup. Il se cache partout.
Où est le bonheur ? Il est dans un sourire Le geste qui vient guérir Le rêve ou le désir Qu'on a de temps en temps !
Il danse dans nos yeux Il chante si on le veut, Se fait silencieux C'est un clin d'oeil de Dieu
Où est le bonheur ? Il est dans le soleil Le printemps qui s'éveille Il est dans les merveilles Qu'on voit de temps en temps.
Il est dans les oiseaux La fleur ou le roseau Il résonne dans l'écho Du lac ou du ruisseau.
Où est le bonheur ? Il est là dans nos mains Il n'est jamais très loin Il est sur le chemin Qu'on prend de temps en temps.
Il est dans le présent Il se vit maintenant C'est de nous qu'il dépend Chaque jour en tout temps.
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